Novembre 1923. Franz Kafka, malade de la tuberculose, s'octroie chaque jour une promenade au parc. Un jour, il tombe sur une petite fille en larmes : sa poupée a disparu. Kafka se penche :
— Ta poupée, elle n’est pas perdue, elle est partie en voyage.
— En voyage ? Mais comment tu le sais ?
— Je le sais parce que… elle me l’a écrit.
— Tu racontes n’importe quoi !
— Demain, je vais t’apporter la lettre qu’elle m’a envoyée.
Et durant des semaines, chaque jour, Kafka écrit avec un soin extrême une lettre de plus à l’enfant. La fiction vole au secours du chagrin. Les lettres ont été perdues. 100 ans plus tard, Thomas Gunzig s’est amusé à les réécrire. La Cie LéZaâr met en images ce récit épistolaire sur scène. Un récit aventureux, humoristique, fantaisiste, émancipatoire.
© Patrick Waleffe
Texte inédit
Thomas Gunzig
Mise en scène
Laila Zaâri
Vincent Raoult
Interprétation
Laila Zaâri
Michel Carcan
Musique originale
Patrick Waleffe
Création lumière
Dimitri Joukovsky
Accessoires et scénographie
Vitalia Samuilova
Création son
Clément Waleffe
Direction Mouvement
Michel Carcan
Chorégraphie
Elisabetta La Commare
Construction
Karl Autrique
Production déléguée
Théâtre Varia
En coproduction avec Pierre de Lune, Centre Scénique Jeunes Publics de Bruxelles, le Centre Culturel du Brabant wallon et La Coop asbl.
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du Service du Théâtre, Shelterprod, Taxshelter.be, ING et le Tax-Shelter du gouvernement fédéral belge.
Avec l'aide de ékla, Centre scénique de Wallonie pour l'enfance et la jeunesse, La Roseraie, La montagne magique, La Maison Qui Chante, la compagnie Les Pieds dans le Vent.