Atelier pluridisciplinaire : corps, voix, espace
Dans un monde où une logique de fonctionnalité, de chiffres, de statistiques, prime souvent. Dans une société où les nouvelles technologies sont omniprésentes, phénomène amplifié encore depuis la crise sanitaire, comment développer la capacité à s’émerveiller, à appartenir à un groupe, à exprimer ses émotions à travers des pratiques artistiques ?
Un rite au sens commun, hors religions, est une façon de se rassembler, d’affronter les situations de crise, de transformer la souffrance. C'est « une façon de redonner à la danse, à la musique, sa place dans la vie » (Anna Halprin).
Nous proposons de retisser cela avec nos vies contemporaines.
Au programme :
Prendre soin d’un collectif et de ses membres, nouer des relations non-verbales (par le toucher, la danse, le chant), écouter véritablement, savourer la vibration du son, faire émerger la polyphonie, improviser, se situer dans l’espace dedans et dehors, devenir sensible aux seuils (j’entre et je sors d’un espace en conscience), créer du temps et du silence, déposer une intention avant d’agir, interroger la place des rites, partager un repas.
Cette formation s’adresse à toute personne curieuse, avec ou sans expérience en termes de travail vocal ou corporel.
© Claire Vandamme
Liévine Hubert
(Compagnie Le geste qui sauve) est une artiste multidisciplinaire : musicienne, performeuse, philosophe.
La polyphonie vocale est un fil rouge dans son travail, surtout quand elle est ancrée dans le corps - associée à la danse, au théâtre et à d’autres pratiques somatiques.
Pauline de la Boulaye
est auteure et dramaturge urbaine. Sa pratique de la danse s’est hybridée avec une formation académique en sciences humaines.
S’inspirant des rituels collectifs, des mondes nomades, des architectures sacrées, elle active des lieux intermédiaires, des communautés éphémères et des récits polyphoniques.
Ensemble, avec l’artiste Liane Van de Putte et un chœur de 9 enseignant.e.s, elles ont créé l’écoute du monde en 2024.
Ce projet d’une année a mené à l’invention d’un rituel commun à partir de la pratique de polyphonies vocales et de l’exploration d’espaces sacrés. Des présentations publiques ont eu lieu au cimetière de Molenbeek.
Inspirées de cette expérience, elles poursuivent leur recherche et transmission avec l’onde : ateliers & forme itinérante (film immersif, polyphonies collectives, espaces d’écoute pour nos rites). Un livre paraîtra en 2027.